philosophie.

MILC Industries a pour objectif de relocaliser la production de cycles en France, et en particulier dans la région Midi Pyrénées. Une relocalisation qui s'appuie sur un noyau central : l'unité de production de cadres propre à MILC ind. et un réseau de prestataires techniques et industriels dont MILC Ind. possède la maîtrise, capable de répondre à toutes les demandes. Quelque soit votre projet, dans le vélo ou dans un autre domaine faisant appel aux mêmes – très larges- compétences mises en œuvre dans le cycle, ce projet est forcément « Milcable ».

POURQUOI RELOCALISER ?
Au milieu du vingtième siècle, l'industrie du cycle était très puissante en France, en Espagne ou en Italie. En France, elle était concentrée pour une bonne partie autour de Saint Etienne. Par ailleurs, la pratique du vélo, pour évoluer, n'a jamais faibli, le secteur restant solide malgré les crises successives et le développement des moyens de locomotion individuels motorisés. Mais la production de cadres et de composants en France, comme en Europe s'est peu à peu étiolée, pour se déplacer vers l'Asie et en particulier Taiwan, pour des raisons de coûts de production.

LE VIRAGE DES ANNEES 2010
Taiwan s'est développée principalement autour de deux grands secteurs industriels : les micro processeurs et le vélo.
En ce qui concerne ce dernier, les Taiwanais ont acquis au fil des années une véritable expertise , en particulier dans le domaine de la fabrication de cadres. La qualité a fait migrer les derniers acteurs de l'industrie vers Taiwan. Cependant, les coûts de production ont subi de fortes hausses au fil des ans, en raison de l'accroissement de la qualité, mais aussi de la montée du niveau de vie – et donc des salaires- sur l'ile. En outre, les sociétés Taiwanaises spécialisées dans la fabrication de cadres sont devenues énormes, et manquent de flexibilité, surtout pour répondre aux demandes de clients de taille moyenne.

Un virage est donc en train de s'amorcer, qui ouvre la voie au retour d'une partie au moins de la production en Europe, pour des raisons PRAGMATIQUES :

1. ECONOMIQUE
Le coût de production est désormais tout à fait concurrentiel, pour une production locale, en France, avec une structure légère, capable de répondre à des demandes de production en petite et moyenne série. L'écart s'est réduit en ce qui concerne la production elle même, et la charge imputée aux frais d'approche (transports, douane) ne cesse d'augmenter, principalement en raison du fret.

2. INDUSTRIELLE
La production en Asie souffre d'un Talon d'Achille rédhibitoire : son manque de fléxibilité. Or l'industrie du cycle en est de plus en plus demandeuse, pour plusieurs raisons :

a. Le nombre important de marques de taille petite ou moyenne qui fabriquent donc en petite ou moyenne série, mais font face à des entreprises construites sur un modèle économique basé sur la production de masse, qui répond mal à leurs attentes, en termes de flexibilité et de délais.
b. La segmentation des gammes des grands constructeurs, avec la multiplication du nombre de modèles différents, désormais fabriqués en bien moins grande série.

MILC est donc en mesure d'apporter des réponses avec un niveau de qualité élevée, mais en offrant une flexibilité incomparable, en termes de prototypage, comme de fabrication en petite et moyenne série.

3. LOGISTIQUE
Il sera toujours plus simple, plus rapide et moins onéreux de faire transiter des marchandises au sein de l'Europe, plutôt que de les acheminer depuis l'Asie. L'efficacité de la logistique des clients de MILC Ind. s'est trouve logiquement renforcée.

4. ENVIRONNEMENTALE
L'impact environnemental de MILC Ind. est bien entendu incomparable, ne serait-ce que pour des raison de transport. En amont : l'acheminement de matières première - tubes et pièces usinées - plutôt que de cadres complets, réduit les volumes de transports. En aval, l'expédition de produits finis volumineux se fait sur de plus courtes distances. Le fait que MILC Ind. offre une palette de prestations apte à mener à son terme un projet faisant appel à divers corps de métier, en local, réduit également de façon importante les déplacements des ingénieurs et des responsables de production, comme le voyage de marchandises d'un point de production à un autre.

L'AVENIR C'EST LA LOCALISATION
La démarche de MILC Ind. est donc avant tout pragmatique. Elle repose sur l'analyse d'une situation industrielle et économique concrète, réalisée par des acteurs expérimentés de l'industrie du cycle.

Pour autant, nous croyons fortement, chez MILC Ind. à l'intérêt, non pas de la relocalisation, mais de la LOCALISATION, comme modèle économique d'avenir. La relocalisation consiste à ramener des outils de production en France et en Europe, alors qu'il s avaient disparu. Mais elle ne peut se faire simplement sur une volonté , aussi noble soit-elle, elle doit reposer sur une réalité économique. C'est aujourd'hui le cas.

La Localisation va encore plus loin. Elle ne s'oppose pas à la mondialisation. Elle en est au contraire le dernier avatar. La mondialisation en soi n'est ni bonne ni mauvaise. Elle s'est opérée de façon totalement dérégulée, qui a conduit à des excès. Produire en local est aujourd'hui un constat d'évidence pour de nombreux acteurs économiques, mondialisé, mais soucieux de préserver des équilibres économiques, sociaux et environnementaux indispensables à leur pérennité.

Chez MILC Ind. nous travaillons avec l'Asie depuis des années, et nous continuons à le faire, en particulier dans le domaine du développement des matériaux. Mais notre objectif est clairement de localiser en France et en Europe, à terme, 100% de la chaîne de production si c'est possible. Pour autant notre proximité, sur le plan humain, avec le continent asiatique ne nous conduit pas à le diaboliser. Localiser en Asie la production de biens de consommation à destination de la zone pacifique, tandis que nous produisons localement les mêmes produits pour le marché européen, autrement dit mettre en place un système de CIRCUITS COURTS, voilà qui fait sens, économiquement, industriellement et humainement.