Mais pourquoi relocaliser ?
Au milieu du vingtième siècle, l’industrie du cycle était très puissante en France, Espagne et Italie. Et la pratique du vélo, pour évoluer, n’a jamais faibli, le secteur restant solide malgré les crises successives et le développement des moyens de locomotion individuels motorisés.
Mais la production de cadres et de composants en Europe s’est peu à peu étiolée, pour se déplacer vers l’Asie et en particulier Taiwan. La raison ? Des coûts de production défiant toute concurrence et une expertise aguerrie des entreprises implantées sur le territoire, notamment dans le domaine de la fabrication de cadres. Cependant, au fil du temps, la demande et donc les coûts de production ont considérablement augmenté, freinant la capacité de ces entreprises à répondre, entre autres, aux demandes de clients de taille moyenne.
C’est là que l’on observe un retour d’une partie de la production en Europe et que Milc Industries entre en jeu pour quatre raisons pragmatiques :
• Économique : Le coût de production est désormais tout à fait concurrentiel, pour une production locale, en France, avec une structure légère, capable de répondre à des demandes de production en petite et moyenne série.
• Industrielle : MILC est en mesure d’apporter des réponses avec un niveau de qualité élevée, tout en offrant une flexibilité incomparable, en termes de prototypage, comme de fabrication en petite et moyenne série.
• Logistique : Il sera toujours plus simple, plus rapide et moins onéreux de faire transiter des marchandises au sein de l’Europe, plutôt que de les acheminer depuis l’Asie.
•
Environnementale : En amont, l’acheminement de matières premières – tubes et pièces usinées – plutôt que de cadres complets, réduit les volumes de transport. En aval, l’expédition de produits finis volumineux se fait sur de plus courtes distances.
Plus qu’une simple relocalisation
Pour autant, nous croyons fortement, chez Milc à l’intérêt, non pas de la relocalisation, mais de la localisation, comme modèle économique d’avenir. Ce concept va encore plus loin. Il ne s’oppose pas à la mondialisation. Il en est au contraire le dernier avatar. Produire en local est aujourd’hui un constat d’évidence pour de nombreux acteurs économiques, mondialisés, mais soucieux de préserver des équilibres économiques, sociaux et environnementaux indispensables à leur pérennité.
Nous travaillons avec l’Asie depuis des années, et nous continuons à le faire, en particulier dans le domaine du développement des matériaux. Localiser en Asie la production de biens de consommation à destination de la zone pacifique, tandis que nous produisons localement les mêmes produits pour le marché européen, autrement dit mettre en place un système de circuits courts, voilà qui fait sens, économiquement, industriellement et humainement.
Mais pourquoi relocaliser ?
Ainsi, tant notre histoire que l’expérience acquise nous permettent aujourd’hui d’appréhender notre développement en parfaite harmonie avec les besoins exprimés par nos clients.
Alors, quel que soit votre projet, dans le vélo ou dans un autre domaine faisant appel aux mêmes compétences, ce projet est forcément « Milcable ». Dans le sens ou MILC Ind. peut en prendre en charge une grande partie, voire la totalité. L’intérêt? Une réduction des coûts, une optimisation de la gestion du projet, une réactivité accrue, grâce à la concentration en local des compétences et à la gestion globale du projet par un interlocuteur unique.